L' Association Son Histoire

        ABQV Pourquoi…

Au début des années 1950 Boulouris c’était quelques maisons de pêcheurs, quelques fermes, des villas historiques : Terre Sauvage, Pax, Ker Grillaud, May, Vent du large, Le Prieuré, etc, le Grand Hôtel, et le Creps auparavant orphelinat, hôtel, hôpital pendant la guerre puis lycée. La bourgeoisie principalement lyonnaise commence à construire des villas pour les vacances, que certains viendront habiter définitivement à la retraite. Boulouris grandit très vite. C’est aussi l’époque où Lucien Gattaz frère d’Yvon Gattaz crée le port de Boulouris.

L’Association de Boulouris voit alors le jour sous l’impulsion d’un groupe d’ingénieurs, magistrats, diplomates, enseignants qui ont le désir de voir Boulouris se développer harmonieusement mais aussi de réunir les habitants autour de loisirs.

En raison du développement de Boulouris et des problèmes qui se posaient, l’Association de Boulouris comme on nous appelle encore parfois est scindée en deux parties en 1975 :

D’un côté le Cercle avec une subvention pour s’occuper des loisirs

De l’autre l’ABQV sans subvention dont le rôle est de formuler les problèmes qui se posent dans Boulouris et de les faire remonter aux décideurs c’est-à-dire la municipalité, voire de leur présenter des dossiers et dialoguer avec eux pour trouver des solutions.

Pourquoi pas de subvention ? Pourquoi les administrateurs n’ont pas le droit d’avoir des responsabilités politiques ou religieuses ? Pour garder notre liberté d’agir et être des interlocuteurs qui ne peuvent pas et ne doivent pas être soupçonnés d’agir pour leurs intérêts, leurs ambitions personnelles.

L’acte de naissance de l’association, (Association régie par la loi de 1901) parait, dans le numéro 61 du Journal Officiel du 13 mars 1975. L'Assemblée Générale Constitutive, sous l'impulsion de Monsieur Chambron, premier Président, décide de constituer une Association destinée à défendre notre quartier et à le promouvoir, d'où le nom qui figure au J.O. : « Association pour la défense et la promotion de Boulouris », qui deviendra « Association de Boulouris pour la Qualité de la Vie » en 1979, sous la présidence du Docteur Blondelet.

Tous les Présidents qui se sont succédés : MM.  Chambron, Blondelet, Lebreuil, Dujardin, Dumont, Mariani, Amiaud, Bouchet, Mmes Thomas, Tetaz ont eu la même politique : garder à Boulouris son caractère de quartier heureux, riant, verdoyant et tranquille et maintenir avec les Services Municipaux des relations fréquentes toujours dans le même but : améliorer notre qualité de vie.

Il est bien évident que nous n'avons, par nous-mêmes, aucune possibilité d'action. Ce n'est que par le nombre de nos Adhérents et par le sérieux de nos études et de nos propositions, que nous pouvons obtenir de la Mairie de Saint-Raphaël ce que nous souhaitons.

Il n’est pas suffisant de demander pour être immédia­tement satisfait : un revêtement de route ou la pose d'une simple plaque indicatrice de rue demandent souvent de multiples interventions et des temps quelquefois considérables, ce qui fait que les résultats de notre action peuvent sembler à certains dérisoires. Et pourtant, lorsque les « vieux » habitants de Boulouris, se souviennent de leur environnement d'il y a seulement une trentaine d'années, ils peuvent voir, eux, le chemin parcouru depuis l'ancien passage à niveau à attente... indéterminée, depuis les routes sans goudronnage, bref, depuis l'époque où Boulouris n'était qu'un début de quartier périphérique de St-Raphaël.

Et nous pensons que notre Association peut être fière du chemin parcouru et des résultats de ses efforts. Bien sûr, il reste et il restera toujours beaucoup de choses à faire ou à améliorer... c'est une question de temps, de patience et aussi : de nombre. Plus nous serons nombreux et plus notre voix sera entendue. Plus nous aurons d'adhérents et plus nous aurons de compétences qui pourront œuvrer au mieux-être de tous.

Et plus notre « QUALITÉ DE VIE » sera telle que nous la souhaitons : la meilleure qui soit.